Le psychiatre est un spécialiste des maladies mentales, capable de diagnostiquer et prescrire un traitement contre des troubles psychiques plus ou moins graves. Tout comme lui, le médecin généraliste administre des traitements et des soins préventifs à des patients de diverses catégories. Ces professionnels de la santé disposent de plusieurs instruments pour mener à bien leur travail. Parmi ceux-ci, les techniques de neuro-stimulation auxquelles ils ont recours quand les traitements psychiatriques conventionnels montrent leurs limites.
L’utilité des méthodes de neuro-stimulation en psychiatrie
En dépit d’une psychothérapie éprouvée, de nombreux patients demeurent symptomatiques. D’où la nécessité de recourir à d’autres options pour venir à bout des troubles anxieux, surtout dans les cas réfractaires. Au cours des 20 dernières années, des progrès considérables ont été réalisés au niveau de la recherche pour l’utilisation des techniques de neuro-stimulation dans le traitement des troubles psychiatriques tels que les troubles obsessionnels compulsifs et la dépression.
Des méthodes efficaces contre la dépression et les troubles mentaux
Selon le psychiatre Emile Henneguelle, ces traitements apportent beaucoup d’espoir, particulièrement aux patients atteints de troubles résistants au traitement, de même qu’à ceux qui ne tolèrent pas les régimes médicamenteux. Toutefois, la compréhension du mécanisme d’action et des méthodes de traitement optimales reste encore limitée, et leur applicabilité est en constante évolution.
Au nombre des techniques reconnues et les plus utilisées, on peut citer la SCP (stimulation profonde du cerveau), la stimulation électrique trans-crânienne à courant continu (tDCS), la stimulation magnétique, etc.
Consulter un psychiatre en cas de dépression et de troubles obsessionnels
Les troubles anxieux constituent des problèmes de santé mentale à l’échelle mondiale. Les personnes souffrant de ces troubles voient leur qualité de vie se dégrader et leur prise en charge se traduit en des coûts sociaux considérables. Les techniques de neuro-stimulation constituent une nouvelle approche dans le traitement de ces patients. Elles font généralement référence à des méthodes de stimulation du cerveau par des impulsions électriques ou magnétiques.
Emile Henneguelle présente la thérapie électro-convulsive
Si la thérapie électro-convulsive (ECT), mise au point dans les années 1930, est la plus ancienne des méthodes de neuro-stimulation non invasives, la stimulation électrique trans-crânienne a, quant à elle, évolué au fil des années pour incorporer de nouvelles technologies et revêtir diverses formes comme la stimulation électrique trans-crânienne à courant continu, pour ne citer que celle-ci. En effet, elle consiste à appliquer un stimulus électrique de faible intensité sur la peau du crâne. Le stimulus se déplaçant de l’anode à la cathode provoque une dépolarisation qui conduit à une excitabilité corticale. Une hyper-polarisation de cause inverse entraîne ensuite la suppression de l’excitabilité corticale, ce qui a pour résultat l’effet thérapeutique recherché.
Neuro-stimulation : SCP versus ECT
Avec la SCP qui est une méthode invasive contrairement aux précédentes, des électrodes sont implantées dans des zones spécifiques du cerveau grâce à une technique stéréotaxique, puis sont stimulées par des générateurs d’impulsions électriques. Cette technique s’est avérée efficace contre la dépression et bien d’autres troubles psychiatriques.
De toute évidence, les techniques de neuro-stimulation sont en phase de devenir les méthodes les plus efficaces et les plus adaptées pour soulager les victimes de troubles anxieux. D’après les statistiques, la plupart de ces méthodes ont été recommandées à des patients souffrant d’un trouble résistant au traitement, mais bon nombre d’entre elles font encore l’objet d’une approbation réglementaire. En effet, malgré les progrès réalisés, leur applicabilité et leur utilité clinique sont limitées à quelques troubles psychiatriques. Des recherches systématiques beaucoup plus poussées permettront de mieux répondre aux indications, aux méthodologies opérationnelles, aux résultats cliniques, au profil de sécurité, et à la réceptivité du patient.
Pour avoir l’aide qu’il vous faut, n’hésitez pas à consulter un psychiatre ou un médecin généraliste. Votre psychiatre Le Mans se tient à votre disposition pour toutes vos préoccupations.